Écosse, Jacques François Stuart (VIII), prétendant (1701-1766). Guinée, frappe postérieure en Or, par Matthew Young 1716 (1828).

GRANDE-BRETAGNE
Écosse, Jacques François Stuart (VIII), prétendant (1701-1766). Guinée, frappe postérieure en Or, par Matthew Young 1716 (1828).NGC MS 65 (4268551-003).
Av. IACOBVS. VIII. DEI. GRATIA. Buste lauré à droite.
Rv. SCO - AN. FRA - ET. HIB - REX (date). Croix formée des quatre écus avec les quatre sceptres, au centre : fleur de chardon.
S.5726 - Burns.1095 ; Or - 11,32 g - 26,5 mm - 6 h
Top Pop : c’est le plus bel exemplaire gradé ! Provient d’une vente Spink 15031, 14 mai 2015, n° 389. Frappe postérieure (terme que nous préférons à refrappe ou restrike, aucune frappe d’époque n’ayant eu lieu) avec des coins à peine rouillés datant de 1828, à l’initiative de Matthew Young, numismate qui possédait les coins.
NGC MS 65 (4268551-003). Légèrement décentrée. Proche de son état de frappe. Superbe à Fleur de coin.
Jacques François Édouard Stuart (1688-1766) est le fils du roi Jacques II d’Angleterre et d’Irlande, aussi Jacques VII d’Écosse et de sa seconde épouse, la princesse Marie de Modène. Après la Glorieuse Révolution de 1688, il devient le successeur de son père et prétendant, après la mort de ce dernier en 1701, aux trônes d’Angleterre et d’Irlande comme Jacques III et d’Écosse comme Jacques VIII. La France de Louis XIV l’aide en 1708 à tenter de débarquer en Écosse, sans succès. Des coins sont même préparés par Norbert Roëttiers, ainsi qu’en 1716 pour une seconde tentative, également vaine, de débarquement en Écosse. Ces coins échouent aux mains du numismate Matthew Boulton au début du XXe siècle et quelques frappes sont effectuées dans différents métaux avant que les matrices ne soient plus utilisables. Après ses échecs, Jacques François Stuart trouve refuge à Rome en 1717 où le Pape le logera jusqu’à sa mort. Il épouse Marie-Clémentine Sobieska dont la fuite célèbre est immortalisée par une médaille de O. Hamerani