Charles VII (1422-1461). Franc à cheval ND (c.1424), Montpellier.

Charles VII (1422-1461). Franc à cheval ND (c.1424), Montpellier.
PCGS AU55 (44037520). Av. KAROLVS: D - EI: GRACIA: - FRACORVM: REX. Le Roi à cheval, galopant à gauche, l’épée haute, coiffé d’un heaume couronné, portant par-dessus son haubert une cotte d’armes fleurdelisée ; le caparaçon du cheval est fleurdelisé. Rv. (trèfle) XPC: VINCIT: XPC: REGNAT: XPC: IMPERAT. Croix fleurdelisée et feuillue avec quadrilobe en cœur, cantonnée d’un K au 1 et au 4, dans un quadrilobe orné de deux lis et cantonné de trèfles.
Dy.451 - L.455 - Fr.302 ; Or - 3,03 g - 27 mm - 4 h
C’est le second plus haut grade après l’exemplaire MDC 7 n° 225 (Toulouse). Provient de la collection X.. (ex. signalé par Lafaurie) puis vente Künker 201, du 2 février 2012, N° 21.
PCGS AU55 (44037520). C’est le dernier franc royal frappé ! L’une des plus grandes raretés de la numismatique royale française. Belle frappe assez soignée et bien centrée. Superbe.
Le franc à cheval de Charles VII n’est connu que par trois exemplaires, deux pour Toulouse et un pour Montpellier. Pour Toulouse, un exemplaire est conservé au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France ; le second exemplaire connu est passé en vente MDC 7 n° 225. Pour Montpellier, la frappe est connue par la mention de Lafaurie en 1951, coll. X.. sans doute l’exemplaire de la vente Künker en février 2012 et qui est notre exemplaire, unique ! La fabrication de Toulouse est attestée par les Archives, tandis que celles de Montpellier manquent. Pour Toulouse, le franc à cheval a été fabriqué entre le 8 juillet et le 21 août 1424, au titre de 24 carats (1000 millièmes) et au poids de 80 pièces par marc, soit 3, 059 g. Furent utilisés 56 marcs 2 onces d’or fin (13,76 kg) pour fabriquer 4500 exemplaires, ainsi que l’indique le registre des Archives nationales Z1b 992 : “C'est le compte d'une boueste de la Monnoye de Tholose de deniers d'or fin appelez frans à cheval qui ont cours pour XX sols tournois la pièce, à XXIIII caraz et à demi-carat de remède, de IIIIxx de poys au marc de Paris, fait en achat par Jehan de Veyrières pour lequel Jobert Vidal a tenu le compte du VIIIe jour de juillet inclus mil IIIIcXXIIII que la première délivrance fu faicte jusques au XXIIe jour d'aoust exclus ensuivant oud. an, en laquelle avoit XV deniers d'or qui font IIIImVc deniers d'or, poisent LVI mars II onces d'or”. Pour Montpellier, les archives manquent. On note également, selon Jean Duplessy, que 200 exemplaires furent frappés à Romans le 1er juillet 1424